
Il est probable que si j’avais commencé à bloguer à la naissance des jumelles, et non 3 ans après, ma vision de la parentalité, en particulier de parents de jumeaux ou de jumelles, aurait été très différente de ce que je peux ressentir et écrire actuellement.
Au fur et à mesure que nos chers bébés grandissent, on découvre des avantages et des inconvénients liés à chaque âge.
Les premières années de nos chers bébés sont au moins aussi intense en émotions et en apprentissages que nos premières années de parents.
Mais comment ça se passe réellement ? Dur ou pas ? Retour sur les 5 premières années de notre vie de parents. De Jumelles.
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Parents de Jumelles en 5ème Année
Nous sommes devenus parents de 2 bébés en une seule fois, ne me demandez pas comment on a fait, on en sait rien du tout. Ça fait partie du mystère des Jumeaux.
Dès l’instant où nous sommes rentrés de la maternité, en portant 2 nacelles contenant chacune la prunelle de nos yeux, notre vie a été chamboulée. Totalement. Radicalement. Pour le meilleur, mais aussi pour le très très difficile, épuisant, fatiguant, et pourtant riche et intense.
Après les quelques secondes d’angoisses à la naissance, “euh, mais comment on va faire ?“, puis en passant la porte de la maison au retour de la maternité “euh, mais il n’y a plus personne pour nous aider là, comment on va faire ?“, les premières nuits sans sommeil, on a enclenché le mode “survie“.
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De la naissance à 3 ans : Bébés, Boulot, Dodo
Bébés, Boulot, Dodo : ce sont les 3 mots qui définissent le mieux les souvenirs que j’ai des 2-3 premières années avec les jumelles. Je pourrai développer le mot “bébés” avec “nourrir, changer, éveiller“.
Du coup, avec 2 bébés d’un coup, on a fait comme on a pu avec nos 4 bras, parce que pour rendre les choses encore plus fun, nous n’avions pas de Papi ou Mamie qui pouvaient nous aider et nous relayer.
Pendant 3 ans, on a activé la fonction “pilotage automatique” pour assurer les fonctions vitales de tout le monde : avec la priorité sur les filles bien sûr. Ensuite, on s’arrangeait pour manger, dormir nous aussi, et bosser.
Quand la fin de mon long (mais nécessaire) congé maternité s’est profilé, et que l’on a su à ce moment là que nous avions 2 places en crèches, j’ai hésité l’espace d’une seconde entre m’occuper moi-même de mes filles ou les mettre en crèche et retourner travailler. Elles avaient alors 1 mois et des poussières, mais je commençais déjà à me perdre dans les 480 couches par mois et des 10-16 biberons par jour.
On a accepté nos places en crèche, je suis retournée travailler dans le cadre d’un congé parental à temps partiel (80%, histoire de pouvoir arriver à l’heure les récupérer le soir à la crèche sans payer en plus une nounou. (Parce que sachez-le, avoir des multiples ne vous donne pas de tarifs dégressifs à la crèche.). Et tout ça pour souffler, pour sortir le nez des couches et éviter de tourner en rond.
Voilà, c’est dit : on se reposait au boulot. Mais c’était dur, épuisant, de courir toute la journée, de ne pas avoir de temps pour soi, de s’endormir le soir à 21h, de passer son temps à calculer le nombre de paquets de couches, de boîtes de lait, de petits pots il fallait acheter pour tenir la semaine. On a appris à jongler avec nos emplois du temps quand il fallait aller chez le médecin (heureusement pas souvent), en garder une malade à la maison etc. Sans compter quelques déboires professionnels.
Tant et si bien qu’on a réussi à éviter le burn-out parental, même si ça a tangué sévère par moment. Il nous est arrivé de nous demander ce qu’on faisait là, de nous dire qu’on était pas fait pour être parents, j’ai eu envie de partir seule à l’hôtel pendant 2 jours pour ne plus rien entendre. Et oui.
Mais, à chaque fois, en regardant loin devant nous, en se disant qu’on sortirait tôt ou tard de cette période où il aurait fallu nous greffer une paire de bras supplémentaire, et on a réussi à passer ce cap. C’est surtout et grâce à un Papa compréhensif qui s’est lui aussi investi à fond avec ses filles. Quand l’un flanchait, l’autre arrivait à prendre le relais.
Durant cette période, on a quand même un peu beaucoup sacrifié notre vie sociale, mais bon, on peut pas tout avoir non plus.
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3 ans : Le Cap de l’Entrée en Maternelle
Puis, à l’aube de leurs 3ans, nous nous sommes replongés dans nos projets d’avant, nos envies de changer de vie, de maison et de région. Et on a fini par sauter le pas : Adieu la région parisienne et son manque de place, adieu la foule, adieu la pollution, même si on a aussi dit “au revoir” aux amis avec la promesse de les faire venir dans notre nouveau paradis.
Hasard ou coïncidence, on a réussi à faire coïncider notre changement de vie avec l’entrée à l’école maternelle, ce qui nous a permis de bénéficier de nos places en crèche jusqu’au bout. Parce qu’il faut savoir que quand on change de commune, ce n’est pas forcément évident de trouver 2 places en crèches en cours d’année.
L’entrée à l’école est un cap majeur, précédé de celui tout aussi important qu’est la propreté. A partir de là, l’intendance se simplifie tellement qu’on se sent revivre quand on a plus à gérer de couches ! Allélulia.
Quand tout à coup, autour des 4 ans, on a affronté de nouvelles tempêtes, celles qu’on avait évitées vers l’âge de 2 ans : les impressionnantes crises de #terriblefour, pendant lesquelles je me suis retrouvée au creux de la vague parce que je n’arrivais pas à trouver comment les gérer et que parfois, des crises de jalousies entre les filles ont connus quelques pics aussi.
Depuis l’entrée en maternelle, nous les parents, apprenons également à démultiplier de certaines de nos facultés intellectuelles comme épeler 2 mots différents en même temps à ses deux filles, gérer des temps de parole, modérer les conversations (pire que pour un débat politique).
A partir de la rentrée de septembre, nous allons en plus gérer deux maitresses et deux classes de Grande Section => les jumelles seront séparées à l’école, avec leur consentement bien entendu. Youhou !!!
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5 ans : On s’éclate !
Mais oui, je le dis : elles ont 5 ans, et je m’éclate, on s’éclate !
Je m’éclate plus maintenant que lorsqu’elles étaient tout bébé, même si j’ai pris beaucoup de plaisir à les bercer, les chouchouter, les embrasser. Je les aime depuis le début, ça ne se discute même pas.
Mais quelques mois, c’est un festival inouï : Les échanges, les dialogues, les questions, les mimiques, les caractères qui se forgent, les personnalités, les possibilités innombrables de sorties, de découvertes, les moments de complicité pure, leurs curiosités sur tout, leurs innombrables questions sur la vie, ce qui nous entoure, leurs angoisses, leurs raisonnement. On se régale tous les 4.
On a dit adieu à la sieste cette année, ce qui nous ouvre des perspectives de ballades différentes, elles sont (presque) totalement autonomes, choisissent leurs tenues avec mes conseils parce que parfois c’est tout de même surprenant, sont capables de jouer ensemble pendant de longues périodes et sans se chamailler (si, c’est possible).
On a l’impression de leur transmettre tellement plus que de l’amour, ou même du confort matériel : on commence vraiment à transmettre un peu de notre savoir, un peu de nos connaissances, un peu de nos valeurs, on élargit peu à peu leur espace de curiosité, on déplace leur infini du fond du jardin vers l’horizon …
Voilà, j’adore leurs 5 ans, certes elle est encore ponctuée de caprices, de colères, de provoc aussi. Mais après la tempête, à chaque fois, c’est juste du pur bonheur. Et on se dit qu’on étaient bien faits pour être parents.
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Et ensuite ?
C’est vrai, les 2-3 premières années avec des jumelles, ou des jumeaux, c’est dur, très dur. D’ailleurs, je n’étais même pas en état de songer à envisager d’ouvrir un blog à cette époque, c’est pour dire que j’admire celles et ceux qui le font dès la naissance de leurs multiples 🙂
En tant que Maman de jumelles âgées de 5 ans maintenant, je voudrais quand même vous rassurer un peu, vous encourager si vos multiples sont encore bébés : bientôt vous allez émerger des couches, des petits pots, ils vont prendre un peu d’autonomie, et à ce moment là, vous commencerez vraiment vraiment en profiter.
Par contre, je ne peux pas vraiment dire que je souffle. Disons que c’est différent. Même si le rythme reste toujours intense, qu’il faut toujours se partager en l’une et l’autre, et que cerise sur le gâteau, elles commencent à “mesurer” le temps passée avec l’une ou l’autre et le nombre de pâtes dans l’assiette ou la taille de la part de pizza.
Je ne sais pas lire l’avenir, donc Rendez-vous dans quelques années pour voir si on ne n’est pas trop loupés 🙂
Et vous, quel est l’âge que vous avez préféré/préférez avec votre/vos enfant(s) ?
Bonjour,
Je viens de tomber sur votre blog. Ça me réconforte sur la vie de maman de Jumelle. Je suis maman de Jumelle de presque 2 ans . Et c’est vrai que par moment je suis à bout, mais en lisant votre blog ça m’a fait du bien et réconforter sur la chance qu’on a de pouvoir être parent de Jumelle et de vivre des choses extraordinaire. Elles vont avoir 2 ans et se sont de vraies chipies et défois on a un peu mal à gérer leurs caprices, leurs colères mais bon on se dit que beaucoup de parents sont comme nous. En tout cas merci et hâte de lire la suite. Joyeux Noël à vous
Bonjour
Je découvre votre blogue en faisant des recherche pour trouver des exemples et du reconfort…
Mes jumelles ont bientôt 4ans ( dans quelques jours) et en ce moment c’est tous les jours la guerre, elles se chamaillent pour tout et n’importe quoi, la maitresse vient de me dire qu’elles se disputent même les copines.
Votre expérience me rassure car en effet 3 ans et l’entrée à l’école m’ont beaucoup soulagés c’était un beau gros cap, ce qui m’interesse maintenant c’est les 5 ans et ils me font bien envie et me donnent de l’espoir pour la suite
Merci à vous pour ce partage d’expérience
Bonjour je suis maman de pti jumeaux de 17mois.. Julia et Lorenzo.. j’ai déjà trois pré ado de 12 ; 11; et 10 ans lol .. j’avoue que mes jumeaux ont fait leur nuit a 1mois en mm tps.. le pti mec est très très dur il s’en fou de tout .. . Ma pépette elle est plus calme .. on rentre ds la phase de l’apprentissage de manger Ala cuillère (vive le carnage lol) et bientôt j’aimerai commencer le pot mais j’ai pas du tt d’idée sur les methodes a adapter( c’est bête car j’ai déjà eu 3 enfants mais là c’est des jumeaux donc tt faire 2 fois….) Car ils font tt pareil .. et en mm tps lol .. avant je bossait et j’avoue que le travail me manque !!!! Je suis pas du style a rester Ala maison sachant que j’ai connu sa pr les grand! .. heureusement que j’ai un homme en or(se n’est pas le papa des prés ado ) il participe a tt et il est très très patient heureusement car mon p’tit Lorenzo a un fort caractère et se fou de tout .. (il escalade partt etc.. lol .. )mais je suis limite jalouse qu’il parte bosser le matin. Ils on 17mois e tjr pense. Que le plus dur reste a venir .. mais mm si l’envie d’aller bosser est permanent quand je voit tt mes enfant réuni je suis une maman. Heureuse ..
bonjour, maman de jumeaux de 3 ans je trouve cette période très difficile … ils ne sont pas encore scolarisés et dans mon entourage on me dit que la scolarisation va les aider…je doute et ne sait quoi penser …. l’un fait crises sur crises et le second me réclame bcp …
je trouve vraiment que cet âge est le plus difficile pour le moment ils nous usent.. (oui c’est le terme. ..)
mon conjoint travaille pas mal et c’est moi qui m’en occupe je suis actuellement à 80%… j’ai l’impression de courir tout le temps et de ne pas arriver à les faire écouter.. .
Bonjour Karine,
Pour commencer, félicitations pour votre jolie famille et notamment vos deux puces.
Je vous rassure (ou pas), c’est tout à fait normal de se sentir à bout, d’autant que vous avez déjà un grand de 4 ans qui doit aussi trouver ses marques avec ses deux petites soeurs arrivées d’un coup. Le rythme avec 2 bébés est intense, et même si elles font ses nuits, les journées n’ont pas de temps morts, je m’en rappelle très bien. Je dormais debout moi aussi, et c’était super dur.
Je vois que vous avez l’aide de votre famille, et c’est vraiment super. Est ce que vous pensez qu’ils pourraient vous garder les enfants une demi journée de temps en temps, si vous leur expliquez que vous avez besoin de souffler et de prendre l’air ? Cela vous permettrait de ne penser qu’à vous, faire un truc bete comme aller chez le coiffeur, ou même ne rien faire et dormir.
Ce n’est pas facile de vous soutenir uniquement par internet. Je vous propose de contacter la fédération Jumeaux et Plus de votre département, ils vous écouteront et vous aideront surement à trouver des solutions de garde pour vous permettre de souffler. Cette fédération est faite par et pour les parents de jumeaux et de triplés, donc des parents qui comprennent parfaitement ce que vous vivez. Vous pourrez les rencontrer, discuter, vous soutenir. Vous pouvez également contacter votre mairie, qui doit pouvoir vous faire bénéficier d’une aide à domicile par exemple pour des taches ménagères ou peut-être des gardes d’enfant.
Je sais que c’est très dur, que la fatigue et l’épuisement mine le moral, mais vous allez y arriver. Comme moi, comme les autres parents de jumeaux.
Prenez soin de vous, et n’hésitez pas à venir en reparler ici si vous le souhaitez.
Bonjour Karine.
En général, ce que je dis au personnes qui me questionne sur le jumeaux, la 1ere chose que je réponds c’est “il faut être entourée”, sans ça tu peux pas. Je lis que tu as déjà de l’aide de te famille et c’est déjà très bien. Est-ce que tu penses qu’ils peuvent t’aider encore plus ou tu penses qu’ils font déjà beaucoup ? Sinon, à te lire (je ne suis pas dans le milieu mais parle en connaissance de cause), je te sens un peu à bout et il ne faudrait pas en arriver au surmenage, burnout… personnellement, les anti-dépresseurs m’aident bien. Ca peut être une solution temporaire pour t’aider à sortir la tête de l’eau, au moins le temps que tes puces grandissent un peu…. C’est juste une idée bien sûr, je ne fais pas la pub pour les anti D ! 🙂 As-tu consulté ? ou en as-tu parlé à la sage-femme ou autre après la naissance ? Peut-etre que tu fais un post partum ?
J’espère que tu trouveras l’aide que tu cherches sur un blog ou autre part 🙂
Bon courage !
Bonjour, j’ai besoin de réconfort. J’ai des jumelles de 4½ mois et c’est très dur pour moi, en plus j’ai un grand garçon de 4 ans qui en ce moment est dans la crise, il n’écoute plus, fait des bêtises, boude enfin bref.
Le papa travail, il sort à la maison très tôt et il rentre tard donc pas facile pour moi même si j’ai des aides avec mamie, papi et tante mais pour moi c’est difficile à gérer, je ne m’en sors plus. Quelques fois j’ai envie de partir pour prendre un peu d’air. J’aime mes filles mais c’est vraiment difficile, il m’arrive de pleurer car je suis fatigué. Heureusement qu’elles font leur nuit toutes les 2 mais la journée elles font moins la sieste. Aidez moi, je les aimes mais là je n’en peux plus. Besoin de conseil ou de réconfort pour surmonter tout ça. Merci de m’avoir lu.
Coucou, les crises c’est le plus dur, car c’est souvent les deux en même temps ou juste l’un après l’autre. Maintenant je sais qu’il y a des périodes “tendues” au cours de l’année scolaire, qui correspondent aux périodes de fatigue : fin d’année, puis l’hiver, puis le dernier trimestre. JE trouve que c’est plus “agréable” et “gérable” maintenant, parce que les échanges sont aussi plus faciles, parce qu’on peut aussi leur faire faire plein d’activités ou de sorties dans lesquelles je ne me lançais pas avant.
Elles sont plus endurantes, curieuses, donc on en profite … avant la période pré-ado lol
Courage à toi, essaye de te préserver des moments de décompression rien qu’à toi, rien que pour le couple, régulièrement, genre une sortie à deux par mois, car c’est vrai que le couple est aussi soumis à rude épreuve et il ne faut pas s’oublier au nom des enfants.
Bises
J’aime ton article.
Mes gars viennent d’avoir 4 ans et je suis vaccinée pour longtemps d’un enfant supplémentaire ^^
J’ai choisi la reprise à mi-temps pour des questions économiques et je ne regrette pas mais c’est une épreuve pour le corps, le mental, la vie….sans compter le couple qui morfle.
Je m’accroche à ton témoignage de maman pour me dire que ce sera de mieux en mieux. On est en’plein dans les crises….
Bises.
Bon courage Marilyn !! Moi (3 ans), ce sont les 1ers et les derniers !! J’admire celles qui ont des ainés. Avec une famille recomposée c’est vrai que ça rajoute encore une couche de difficulté 🙁 Patience et courage 🙂
Bonjour, je découvre votre site et j’ai presque envie de pleurer.
Moi aussi j’ai eu des jumelles (elles ont 2 ans depuis le 12 Juillet). J’ai également 1 fils de 5 ans et mon mari avait avant nos 3 enfants 2 grandes filles qui ont aujourd’hui 19 et 17 ans.
Moi aussi j’ai eu envie de m’en aller seule, d’ailleurs j’avoue que parfois l’envie revient. Quelque part je souffle aussi avec mon travail car je fais des déplacements de 3-4 jours alors je profite de mon temps à l’aéroport, dans l’avion et à l’hôtel pour lire, pour en quelque sorte me reposer.
C’est triste à dire mais j’ai pensé qu’avoir des jumelles était ma punition pour avoir voulu un 2ème enfant avec mon mari qui n’en voulait pas vraiment. Heureusement il s’est investi à fond et ne m’a jamais reprocher leur venue. Mais il faut être un couple solide pour survivre à l’arrivée de 2 bébés au milieu d’une famille déjà recomposer.
J’ai beaucoup pleurer pendant ma grossesse, je pleure encore quand la fatigue prend le dessus et que je sens que mon grand de 5 ans cherche sa place auprès de nous. Merci de partager votre expérience, cela me faire me sentir moins seule.
Je me doute qu’avoir des jumeaux avec un ou plusieurs grands, ou avoir un petit 3ème après doit être super difficile et épuisant. Je me doute aussi qu’être mère au foyer implique qu’on ne s’arrête jamais. Pour ma part, c’est vrai que je me suis “reposée” en reprenant le travail car ça me sortait de la routine, que j’avais besoin de faire autre chose pour ne pas craquer, et que j’avais aussi les moyens de travailler et de payer les 2 places en crèche. Du coup, je ne me repose pas non plus, d’autant que notre configuration familiale fait qu’on a pas de papy et de mamie pour prendre le relais de temps en temps.
Bon courage à toi et à bientôt
Et encore, tu n’as que les jumelles, imagine avec un/une grand/e en plus ;p
Mes jumeaux ont 2 ans et le grand 6. Lui aussi il a été atroce à la rentrée, passage au CP etc, je suppose que c’est l’âge.
2 ans c’est un sacré cap, ils commencent à vraiment devenir intéressants. J’en ai un qui commence à aller au pot occasionnellement en plus, du coup je fantasme sur la sortie des couches. Le moment où ils commencent à manger efficacement à la cuillère c’est chouette aussi, avant les pauses de midi étaient sport : faire manger le grand qui lambinait, donner une cuillère à l’un, une cuillère à l’autre, une fourchette pour maman, une cuillère à l’un etc etc etc.
Heureusement, le grand adore ses petits frères et passe pas mal de temps à jouer avec eux, ça soulage un peu.
Mon mari m’a dit la même chose que toi : il se repose au travail. Moi j’avoue que je rame un peu des fois, et que j’aimerais des vacances. Mère au foyer, c’est un job en soit, sauf qu’il n’y a pas de weekend ou de vacances.
De rien, l’expérience sert à ça 🙂
Merci pour tes encouragements
Merci, si je peux t’ouvrir un peu des perspectives d’avenir, je suis contente. Car effectivement, les 2-3 premières années sont vraiment les plus dures, en tout cas dans mon souvenir. Ensuite, comme je le dis dans mon article, une fois débarrassés de tout le bazar (couches, biberons, chaises hautes, poussettes etc), franchement, on revit et on a enfin le temps de vraiment savourer. J’ai envie de te dire que le + dur est passé -;)
Merci d’avoir écrit cet article. Moi je suis pas rendue! Mes jumeaux ont 2 ans. Ces 2 premières années ont été intenses avec une année horrible. Depuis 6 mois je goûte enfin à certains bonheurs, mais le terrible-two^2, ça met KO rapidement. Comme toi, je suis une working mommy (dans le même domaine que toi d’ailleurs) mais je cherche encore un “équilibre”… Enfin je gère ma barque comme je peux mais c’est pas gagné.
Doubles félicitations alors, et profitez-en quand même car même si les premiers mois sont un peu “encombrés”, et même si on n’en voit pas le bout, ça passe très vite 🙂
Maman de jumelles depuis peu, on est en plein dans la phase couches et biberons par centaines. Difficile de voir le jour. On croise les doigts pour les places en crèche. Hâte de pouvoir plus interagir avec elles.
j’avoue que 3 ça doit être encore plus chaud qu’avec les jumelles ! En fait, c’est par période, mais globalement, plus ils grandissent, gagnent en vocabulaire et en autonomie, plus on arrive à mieux dialoguer. Je sais que c’est une lapalissade mais bon 🙂 Allez, bon courage !
Haha ça me donne des perspectives.
Je me suis toujours dis qu’une fois la propreté et l’entrée à l’école, ça faciliterait la vie avec nos 3 petits monstres.
On est à nouveau rentré dans un période “tempête” et c’est pas toujours facile ;).
Vive les perspectives…
Yes, RDV dans 5 ans pour faire le point -;)
Waouh, en tout cas c’est toujours intense ! C’est génial de rentrer dans cette nouvelle période où c’est l’éclate alors, pourvu que ça dure 🙂
2 ans, je me rappelle effectivement que c’était déjà un cap. En tout cas, ça passe super vite alors profitez en bien !
Nous ils viennent d’avoir 2 ans et c’est déjà un cap par rapport à la période “bébés” ! Pour l’instant pas de terrible two à l’horizon donc c’est cool 😀 … mais vivement les 5/6 ans quand même ! c’est sûr qu’on peut faire plus de choses avec eux 🙂
Je pense que ces derniers jours, la perspective de la rentrée doit être un peu flippante pour nos enfants, et mes filles sont un peu tendues cette semaine, d’autant qu’elles rentrent dans des classes séparées et que là, elles expriment une inquiétude. Et si je me rappelle les années précédentes, il faut quelques semaines après la rentrée pour que tout le monde retrouve son rythme et ses repères, donc on y croit, ça va aller, et sinon on se soutiendra mutuellement sur les RS -;)
C’est vrai qu’avoir les enfants les uns après les autres est différent, et je ne connais pas. La difficulté avec les jumelles c’est de pouvoir trouver le temps et l’énergie pour bien profiter de chacune individuellement, et j’avoue que cela a été vraiment plus facile quand on a été débarrassé de toute la partie “puériculture” qui était très chronophage. Et maintenant, en route pour les 5 prochaines années et cette pré-adolescence -;) RDV dans 5 ans ?
Ah… je ne connais pas la vie de parents de multiples. Mais je suis de celles qui n’aiment pas spécialement la période 0-2 ans.
On comment vraiment à apprécier maintenant (les Crevettes ont 3 et 6 ans). Fini les couches (bien qu’on ait eu un pipi au lit cette nuit), elles arrivent à échanger entre elles, avec nous, c’est du bonheur.
Bizarrement c’est plus avec la Grande en ce moment que c’est plus compliqué. Elle boude sans arrêt, n’accepte pas de s’excuser lorsqu’elle fait mal à sa sœur (un pardon lui écorche la langue) et nous parle avec un caractère de “dogue”. Mais ça va passer hein ?
Bref, comme toi, je ne sais pas de quoi sera fait l’avenir, mais ça fait quelques mois qu’on respire.
Pas de multiple à la maison pourtant ces sentiments et sensations des premières semaines/mois je les ai ressentis aussi. L’arrivée d’un bébé chamboule tout, l’arrivée d’un deuxième chamboule encore le fragile équilibre que l’on avait trouvé à 3.
Après, à chaque âge ses avantages! J’avoue que j’adore en ce moment ma Micro (21 mois) qui commence à parler, qui nous imite et qui est rigolote…elle ne se pose pas de questions, elle est naturelle, entière.
Avec Ma grande, presque 6 ans, c’est plus conflictuelle, elle est quasi autonome mais a encore beaucoyp besoin de nous, de notre présence. Avec elle, comme avec tes twins, j’apprécie de pouvoir échanger et de lui expliquer les choses, comment ça marche, à quoi ça sert, les jeux deviennent plus intéressants à partager.
Et demain se profile la pré-adolescence..l’adolescence..et ça j’essaie de ne pas trop y penser, ça me fait trop peur!