
Hello,
IL y a déjà quelques temps que je voulais écrire sur ce sujet qui va parler à tout le monde : les marketplaces (places de marché).
Tout le monde connait ces mastodontes, on a déjà tout(e)s passé au moins une commande au moins une fois dans notre vie sur une marketplace : Amazon, CDiscount, EBay, La Redoute, La Fnac, et tous leurs cousines.
Mais savez-vous comment ça se passe dans les coulisses ? Avant de créer Côté Kids, je me suis penchée sur le fonctionnement d’une marketplace type, du point de vue d’un e-commerçant tiers. Et cela a eu un impact direct sur mon comportement de consommatrice.
Les Dessous pas si Chics de la MarketPlace
Je ne vous apprends rien, une place de marché est un énorme site de e-commerce qui vous propose des milliers de produits à partir d’un seul point d’accès.
Mais savez-vous que si certains de ces produits sont vendus et expédiés par la place de marché elle-même, ce n’est pas le cas pour beaucoup d’autres produits ? Dans ce dernier cas, les produits peuvent être vendu par un e-commerçant tiers, et expédié soit par lui, soit expédié par la Place de marché qui stocke les produits au nom du e-commerçant tiers.
Ok, mais après tout, vous allez me répondre que vous vous en moquez, du moment que vous trouvez ce que vous cherchez le moins cher possible.
C’est une façon de voir les choses, mais peut-être pas la seule.
En vous faisant visiter les coulisses du point de vue d’un e-commerçant tiers, je vais vous expliquer pourquoi j’ai décidé de ne plus acheter sur les marketplaces, ou en tout cas de limiter au maximum.
Coulisses d’une MarketPlace
Ce n’est pas un scoop, une marketplace est une entreprise (presque) comme les autres, qui doit donc gagner (beaucoup) d’argent. Et ces géants multinationaux sont très gourmands.
Le e-commerçant tiers, qui a son propre site web à côté, doit lui aussi gagner de l’argent, qu’il soit petit ou gros.
Pour vendre en tant que professionnel sur une place de marché, il va “candidater” puis souscrire un abonnement. Payant (après 1 ou 3 mois gratuits, mais payant et cher). Hahaha, ça commence.
Ensuite, il lui faut un abonnement supplémentaire à un plugin / service qui va gérer les flux en direction de la place de marché et retour vers votre site : en gros, ces outils mettent à jour en temps réel (ou presque) votre catalogue produit, les stocks, les prix, automatiquement. Ce qui veut dire qu’en dehors de quelques petits malins, les prix de vente affichés sur la place de marché sont rigoureusement les mêmes que ceux affichés sur le propre site du e-commerçant.
And So What ?
C’est à partir de là que j’ai changé mon propre comportement de consommatrice. Parce que quand le e-commerçant réalise une vente sur une marketplace, celle-ci se rémunère par une commission sur le montant de la vente. Bim. Disons alors que la place de marché va prélever environ 15% sur la vente, somme à déduire donc sur la marge du e-commerçant, qui se retrouve parfois à ne gagner peanuts sur sa vente réalisée via la place de marché. Oui, parce qu’en plus, il a aligné ses prix sur les concurrents. Ouille, adieu sa marge.
Pourquoi ouille ? parce qu’au risque de passer pour une sale capitaliste, la marge brute c’est ce qui reste au e-commerçant sur le produit de sa vente quand il déduit le prix auquel il a acheté son produit (produit vendu 100 Euros – 60 Euros de produit acheté/fabriqué = marge brute). Très schématiquement, ça lui permet de payer ses frais, la tva, les charges, les salaires etc.
Peut-on acheter en dehors d’une marketplace ?
Oui, on peut. Et peut-être même on doit.
Je vois trop de chouettes e-commerçants mettrent la clé sous la porte, et je me dis que comme on essaye déjà de consommer mieux, local, bio, on peut encore aller plus loin, et ce sans surcoût pour nous puisque que les prix sont exactement les mêmes. Idéaliste que je suis 🙂
Oui, j’ai changé ma façon de consommer, moi qui avant ne jurais presque que par ces places de marché justement. Certes, je continuer de chercher sur ces places de marchés, c’est pratique, ça permet de comparer les prix et de trouver tout un catalogue de produits. De la même manière que j’essaye d’aller acheter mes fruits et légumes directement chez le producteur, j’ai décidé de ne pratiquement plus acheter sur les marketplaces.
Maintenant, je regarde attentivement qui vend et expédie le produit que j’ai mis dans mon panier. Si c’est vendu par un e-commerçant tiers, alors je vais l’acheter directement sur le site de ce marchand, où je paierai exactement la même somme. Mais au lieu d’engraisser une marketplace déjà quasi obèse, je favorise un e-commerçant indépendant, voire une boutique directement.
Et vous, quand vous allez sur une marketplace de type Amazon, pensez-vous à regarder qui vend et expédie l’article que vous avez mis dans votre panier ?
Hello, pour commencer, je te souhaite tout plein de réussite pour ta marketplace.
J’avais monté un business plan pour en créer une de mon côté il y a 2-3 ans avec le soutien de l’IRCE PACA, et la conclusion a été de ne pas la lancer. En tout cas pas dans le contexte que j’étais prête à faire, il aurait fallu des business angels pour tenir la distance. Depuis, je suis dans les coulisses du e-commerce dans ma vie pro, et on a testé les marketplaces pendant de nombreux mois. Verdit sans appel, on en est sortis, sans perdre de clients, sans perdre de visibilité, et en économisant les frais.
Je pense que cela dépend aussi du secteur, s’il est très concurrentiel ou pas, et du niveau de marge du e-commerçant.
Alors oui, et non… Je suis dans les coulisses d’une marketplace que je viens de lancer. Ce n’est pas un mastodonte, n’a pas la prétention de l’être, ni de le devenir.
Bien sûr, je demande une adhésion, minime mais je la demande. Elle consiste en une petite participation à mes frais d’hébergement, d’assurance et de développement.
Et oui, aussi je prend une marge sur les paniers. Une moyenne de 14% par panier. Sachant qu’un panier moyen est à 60 €, je récupère 8,40 €. Auxquels il convient de soustraire 1.8% de frais de transactions bancaires et 25% de charges sociales.
Mais je n’ai pas fini. Si l’on connaît un peu le e-commerce on sait calculer le coût d’acquisition client. C’est à dire que pour qu’un client concrétise un panier, il faut que 50 visiteurs soient passés sur ma marketplace. Pour faire venir 50 visiteurs, cela me coûte en moyenne 30 €.
Donc…. Vivement donc que je n’ai plus de pubs à payer pour faire venir les visiteurs.
Côté vendeurs maintenant. La plupart des vendeurs sur une marketplace ont leur propre ecommerce, ok. Mais on sait que noyés dans les milliers de ecommerces dans le monde, ils sont peu visibles et n’arrivent pas à rentabiliser leur présence sur internet (toujours ce foutu coût d’acquisition client).
Certes, la marketplace prend une marge, généralement inférieure au tarif revendeur, mais elle offre la visibilité, le passage que n’auront pas les ecommerçants isolés.
Et on peut parler côté client. Le comportement des internautes évolue vite, la vitesse de zapping devient impressionnante. La marketplace est l’outil qui s’adapte à ces comportements en proposant le maximum au même endroit et donner plus de chances aux vendeurs.
Il y aura de plus en plus de marketplaces, toutes ne sont pas des géants prêts à bouffer les petits commerces mais au contraire sont et seront là pour dynamiser les petits commerces et leur donner du souffle.
😉
J’achète régulièrement sur internet. Amazon est bien pratique, grand choix, livraison ultra rapide, politique de retour facile, mais je n’achète que le “vendu et expédié par”, et moi ça m’évite de faire les magasins avec ma puce qui court partout. Les livres, je les achète chez le libraire à deux pas de maison, même prix et en plus on fait vivre les petits commerçants. Je n’aime pas sur la fnac ou la redoute, trouver des produits qui ne sont pas de chez eux…et depuis quelques temps, la distinction n’est pas toujours évidente, je trouve.
En fait je n’achète désormais sur Amazon que ce que je ne peux pas trouver ailleurs, et uniquement si c’est “vendu et expédié par”. Les livres, je prefère les acheter en GS car j’ai besoin de les feuilleter avant 🙂
Voilà, comme tu dis, en “catalogue produit” c’est en effet assez pratique.
J’achète beaucoup sur internet, c’est pratique, car pas le temps d’aller dans les boutiques, surtout quand j’étais en région parisienne et que les filles étaient bébés. Et même maintenant je fais la majeure partie de mes achats sur le net le soir.
Je suis aussi une grande consommatrice Amazon (pcq je répond à des sondages rémunérés en bons amazon surtout ^^) mais je n’achète que des produits vendus par la marketplace, jamais par un tiers, question d’habitude ^^ Mais tu as raison, la marketplace donne accès à un vaste catalogue et quand on cherche un produit spécifique c’est bien pratique 😉
Coucou. .oui je commande sur Amazon par exemple et je regarde que ce soit vendu et livré par eux. .car en gnl à prix égal ou inférieur ce sont les frais de port qui sont chers. Me suis faite avoir 1 fois. ..pas 2. Et là politique de retour est tellement top que juste pour ça j ai confiance. Bon ça c est pour la consommation courante type livres fringues deco maison.
Les petites choses je préfère le fait main et sur mesure. .comme pour mes sacs, coussins, barrettes, bijoux.
Je ne suis pas une fan des achats par internet. Je l’utilise uniquement quand je ne l’ai pas en magasin. Genre l’intégrale des Barbapapa (ouai parlons sérieux) qui n’était que sur la fnac.fr.
Amazon j’évite un maximum. J’achète là bas uniquement quand je ne trouve pas en magasin genre le sac à dos avec attache des jumeaux fabriqués en Allemagne ou encore leur parc démontable géant toujours Allemand.
Sinon je privilégie les e-commerçants oui, je regarde toujours d’où vient le produit dans mon panier.